Reconstruction:Le Monde comme volonté et comme représentation
"Signification" de la "représentation"
La "representation" <{{#replace:mutualise la "signification"|}}||nested=yes}}}}> entre les "moitiés".
L' "immédiateté" relative
Une "représentation" <{{#replace:"intuitive sans matière"|}}||nested=yes}}}}> est présentée :
La "matière" implique une <span id="<{{#replace:"transformation" dite|}}||nested=yes}}}}> "causale"" style="font-style:italic; color: #505050"><{{#replace:<{{#replace:"transformation" dite|}}||nested=yes}}}}> "causale"|}}||nested=yes}}}}> :
L' "entendement" est <{{#replace:médiateur de l' "intuition"|}}||nested=yes}}}}> :
L' "intuition de la cause" ne se fait "pas à travers la réflexion" "mais de manière immédiate". Or l' "entendement" est <{{#replace:médiateur de l' "intuition"|}}||nested=yes}}}}>. On obtient ainsi une <span id="<{{#replace:médiation de l' "intuition"|}}||nested=yes}}}}> <{{#replace:"immédiate" par rapport à la "réflexion"|}}||nested=yes}}}}> " style="font-style:italic; color: #505050"><{{#replace:<{{#replace:médiation de l' "intuition"|}}||nested=yes}}}}> <{{#replace:"immédiate" par rapport à la "réflexion"|}}||nested=yes}}}}> |}}||nested=yes}}}}> . "Sans la" <{{#replace:médiation de l' "intuition"|}}||nested=yes}}}}>, seule la <span id="<{{#replace:"conscience" dite|}}||nested=yes}}}}> "faible"" style="font-style:italic; color: #505050"><{{#replace:<{{#replace:"conscience" dite|}}||nested=yes}}}}> "faible"|}}||nested=yes}}}}> "des transformations de l'objet immédiat" subsiste. L' <{{#replace:"immédiateté" par rapport à la "réflexion"|}}||nested=yes}}}}> contraste avec l' "immédiateté totale de la volonté" :
Ajoutons que l' <{{#replace:"immédiateté" par rapport à la "réflexion"|}}||nested=yes}}}}> résulte même d'une <{{#replace:médiation par l' "habitude"|}}||nested=yes}}}}> .
L'illusion apparaît quand une et même conséquence peut résulter de deux causes complètement différentes, l'une agissant très fréquemment, l'autre rarement : l'entendement, qui ne dispose d'aucune donnée pour discerner quelle cause a agi, car la conséquence est entièrement la même, présuppose alors à chaque fois la cause habituelle, et parce que son activité n'est ni réflexive ni discursive, mais plutôt directe et immédiate, la fausse cause se présente à nous en tant qu' objet intuité qui est justement la fausse illusion.
❞
Mais l'entendement ne parviendrait jamais à s'appliquer, s'il n'y avait quelque chose d'autre de laquelle il puisse partir. Une telle chose est une sensation purement sensorielle, la conscience immédiate des transformations du corps, grâce à laquelle ce dernier est objet immédiat.
❞La <span id="<{{#replace:"conscience" dite|}}||nested=yes}}}}> "immédiate"" style="font-style:italic; color: #505050"><{{#replace:<{{#replace:"conscience" dite|}}||nested=yes}}}}> "immédiate"|}}||nested=yes}}}}> des "transformations" "permet" l' "objet immédiat", où les "transformations" sont mises en rapport avec les "sensations purement sensorielles". Or, d'après Schopenhauer lui-même, les <span id="<{{#replace:"transformations" dites|}}||nested=yes}}}}> "pures"" style="font-style:italic; color: #505050"><{{#replace:<{{#replace:"transformations" dites|}}||nested=yes}}}}> "pures"|}}||nested=yes}}}}> ne sont pas à prendre pour un "objet au sens propre" :
Schopenhauer a donc introduit deux notions de "conscience", la <span id="<{{#replace:"conscience" dite|}}||nested=yes}}}}> "immédiate"" style="font-style:italic; color: #505050"><{{#replace:<{{#replace:"conscience" dite|}}||nested=yes}}}}> "immédiate"|}}||nested=yes}}}}> et la <span id="<{{#replace:"conscience" dite|}}||nested=yes}}}}> "faible"" style="font-style:italic; color: #505050"><{{#replace:<{{#replace:"conscience" dite|}}||nested=yes}}}}> "faible"|}}||nested=yes}}}}>, où la <span id="<{{#replace:"conscience" dite|}}||nested=yes}}}}> "immédiate"" style="font-style:italic; color: #505050"><{{#replace:<{{#replace:"conscience" dite|}}||nested=yes}}}}> "immédiate"|}}||nested=yes}}}}> <{{#replace:coïncide avec l' "immédiat" d'un "objet"|}}||nested=yes}}}}> qui (1) n'est pas "objet au sens propre" et (2) est "objet avec restriction".
Or, l'auteur prévient :
Il ne faut pas comprendre que, parce que l'intuition se fait par l'intermédiaire de la connaissance de la causalité, de ce fait la relation de cause à effet vaut entre objet et sujet ; d'autant plus que cette dernière ne se trouve qu'entre objet immédiat et médiat, donc toujours entre objets. Le débat échaudé sur la réalité du monde extérieur repose sur cette fausse hypothèse, dans laquelle le dogmatisme et le scepticisme s'opposent, tantôt comme réalisme, tantôt comme idéalisme. Le réalisme pose l'objet comme cause, et son effet dans le sujet. L'idéalisme de Fichte fait de l'objet l'effet dans le sujet.
❞Mais Schopenhauer ne parvient à respecter ses propres préceptes que par l'intermédiaire d'un "objet immédiat" qui n'est pas "objet au sens propre", et dont l' "immédiateté" est permise par une <span id="<{{#replace:"conscience" dite|}}||nested=yes}}}}> "immédiate"" style="font-style:italic; color: #505050"><{{#replace:<{{#replace:"conscience" dite|}}||nested=yes}}}}> "immédiate"|}}||nested=yes}}}}> introduite par <{{#replace:coïncidence avec l' "immédiat" de l' "objet"|}}||nested=yes}}}}>.
Démonstration rhétorique de la séparation de l'homme de l'animal
Schopenhauer explique la distinction homme/animal par la distinction du <span id="<{{#replace:groupe|}}||nested=yes}}}}> "non intuitif"" style="font-style:italic; color: #505050"><{{#replace:<{{#replace:groupe|}}||nested=yes}}}}> "non intuitif"|}}||nested=yes}}}}> "abstrait, non intuitif, général" du groupe "individuel, intuitif" :
Cette nouvelle conscience à fort potentiel, cette réflexion abstraite de tout l'intuitif sous forme de concept non intuitif de la raison, est ce qui, seule, prête à l'homme ce caractère délibéré qui différencie tellement sa conscience de celle de l'animal, et à travers laquelle toute son évolution sur Terre le rend si différent de ses frères sans raison.
❞Le sens de la parole est entendu immédiatement, interprété de manière suffisante et déterminée, sans que des fantasmes ne se mêlent au processus. C'est la raison qui parle à la raison, qui se tient à son domaine, et ce qu'elle partage et perçoit sont les concepts abstraits, les représentations non intuitives qui sont construites une fois pour toutes et relativement en petit nombre, et relient, contiennent et remplacent tous les innombrables objets du monde réel. C'est seulement à partir de là qu'il est explicable qu'aucun animal ne puisse parler et entendre, bien qu'il ait en commun avec nous les instruments de la parole et aussi les représentations intuitives ; or c'est justement parce que les mots désignent cette classe très particulière de représentations dont la raison est le corrélat subjectif, qu'ils sont sans sens ni signification pour l'animal. Ainsi la parole, comme tout autre phénomène que nous attribuons à la raison, et comme tout ce qui différencie l'homme de l'animal, est explicable à travers la chose unique et simple qu'est sa source : les concepts, les représentations abstraites, non intuitives, générales, non individuelles dans le temps et l'espace.
❞Or, pour étayer l' "abstrait général", il <span id="dé-<{{#replace:groupe|}}||nested=yes}}}}>" style="font-style:italic; color: #505050"><{{#replace:dé-<{{#replace:groupe|}}||nested=yes}}}}>|}}||nested=yes}}}}> le "non intuitif" :
Le fait qu'un concept soit valable pour plusieurs chose n'est pas une propriété essentielle mais seulement accidentelle. Il peut donc y avoir des concepts à travers lesquels seulement un objet réel singulier est pensé, mais malgré tout sont des représentations abstraites et générales, et en aucun cas singulières et intuitives : par exemple le concept que quelqu'un a d'une ville particulière, dont il connaît cependant juste la géographie : bien qu'une seule ville soit connue par ce moyen, le concept pourrait s'étendre à d'autres villes différentes par quelques aspects. Ce n'est donc pas parce qu'un concept est abstrait de plusieurs objets qu'il a la généralité ; mais à l'inverse, parce que la généralité, c'est-à-dire la non-détermination de ce qui est singulier, lui est essentiel en tant que représentation abstraite de la raison, que des choses différentes peuvent être pensées à travers le même concept.
❞Le <span id="dé-<{{#replace:groupé|}}||nested=yes}}}}>" style="font-style:italic; color: #505050"><{{#replace:dé-<{{#replace:groupé|}}||nested=yes}}}}>|}}||nested=yes}}}}> corrobore le "géographisme" du "concept abstrait, général".
Schopenhauer <span id="réduit le <{{#replace:groupe|}}||nested=yes}}}}> à l' "abstrait"" style="font-style:italic; color: #505050"><{{#replace:réduit le <{{#replace:groupe|}}||nested=yes}}}}> à l' "abstrait"|}}||nested=yes}}}}> , en devant, au passage, faire un <span id="<span id="<{{#replace:groupe|}}||nested=yes}}}}> "non intuitif"" style="font-style:italic; color: #505050"><{{#replace:<{{#replace:groupe|}}||nested=yes}}}}> "non intuitif"|}}||nested=yes}}}}> "dans l'ensemble"" style="font-style:italic; color: #505050"><{{#replace:<span id="<{{#replace:groupe|}}||nested=yes}}}}> "non intuitif"" style="font-style:italic; color: #505050"><{{#replace:<{{#replace:groupe|}}||nested=yes}}}}> "non intuitif"|}}||nested=yes}}}}> "dans l'ensemble"|}}||nested=yes}}}}> :
Il n'existe au niveau de la raison aucune autre connaissance parfaitement pure que les quatre propositions auxquelles j'ai attribué la vérité métalogique, c'est-à-dire les propositions de l'identité, de la contradiction, du tiers exclu et de la raison suffisante. Car même le reste de la logique n'est déjà plus une connaissance pure de la raison, car cela présuppose les relations et combinaisons des sphères des concepts; or les concepts en général sont d'abord là suite aux représentations intuitives passées, l'association desquelles constitue l'essence entière des concepts qui les présupposent donc. Cette présupposition ne s'étendant pas au contenu déterminé des concepts, mais seulement en général à une existence de ceux-ci, la logique peut donc, dans l'ensemble, passer pour de la pure science de la raison. Dans toutes les autres sciences la raison tire son contenu des représentations intuitives : dans les mathématiques des relations spatiales et temporelles connues intuitivement avant toute expérience; dans les sciences de la Nature, c'est-à-dire dans ce que nous savons avant toute expérience sur le cours de la Nature, le contenu de la science vient de l'entendement pur, c'est-à-dire de la connaissance a priori de la loi de la causalité et de son lien avec les intuitions pures de l'espace et du temps. Dans toutes les autres sciences, tout ce qui n'est pas dérivé de ce qui vient d'être mentionné appartient à l'expérience. Connaître dans l'absolu signifie : reproduire à l'envi, par le pouvoir de son esprit, de tels jugements qui ont leur cause suffisante dans quelque chose en dehors d'eux, c'est-à-dire qui sont vrais. Seule la connaissance abstraite est donc un savoir ; celui-ci est donc conditionné à travers la raison, et nous ne pouvons pas dire, toutes choses considérées, des animaux qu'ils sachent quoi que ce soit, quand bien même ils ont la connaissance intuitive, le souvenir de celle-ci et justement grâce à cela des fantasmes qui démontrent qu'ils font des rêves. Nous leur attribuons la conscience, dont le concept, par conséquent, bien que le mot soit pris du savoir, coïncide avec celui de la représentation dans l'absolu, quelque soit son type. — Savoir est donc la conscience abstraite, la fixation sous forme d'idées de la raison de qui est connu dans l'absolu à travers d'autres voies.
❞Définition négative de l' "immédiateté" de l' "intuition"
L' "abstrait" devient <span id=""certain" par <{{#replace:négation de l' "intuitif"|}}||nested=yes}}}}> " style="font-style:italic; color: #505050"><{{#replace:"certain" par <{{#replace:négation de l' "intuitif"|}}||nested=yes}}}}> |}}||nested=yes}}}}> :
C'est ainsi que nous connaissons dans l'intuition pure l'essence et la loi d'une parabole, d'une hyperbole, d'une spirale ; mais afin de faire de cette connaissance une application sûre dans la réalité, elle doit être d'abord être devenue un savoir abstrait, ce par quoi elle refoule délibérément l'intuitivité, mais gagne en revanche la certitude et la détermination du savoir abstrait.
❞Schopenhauer établit une {{meta|"arithmétique" <span id=""certaine" par <{{#replace:négation de l' "intuitif"|}}||nested=yes}}}}>" style="font-style:italic; color: #505050"><{{#replace:"certaine" par <{{#replace:négation de l' "intuitif"|}}||nested=yes}}}}>|}}||nested=yes}}}}> :
Entre le concept abstrait d'un mile et d'un pied, il n'y a guère de différence qui correspondrait suffisamment à ces grandeurs sans aucune représentation intuitive et sans aide des nombres. Dans les deux une grandeur spatiale va être pensée dans l'absolu, et si à la longue les deux devaient être différenciés, on devrait soit faire appel à l'intuition spatiale, et donc déjà abandonner le domaine de la connaissance abstraite, soit penser la différence en termes de nombres. Si l'on voulait avoir une connaissance abstraite des relations spatiales, elles devraient donc d'abord être traduites en relations temporelles, c'est-à-dire en nombres : c'est pourquoi seule l'arithmétique, et non la géométrie, est la science universelle des grandeurs, et la géométrie doit être traduite dans l'arithmétique si elle doit pouvoir être partagée, être suffisamment déterminée ou applicable dans la pratique.
❞Or, Schopenhauer va <span id="déprécier la <span id=""certitude" par <{{#replace:négation de l' "intuitif"|}}||nested=yes}}}}>" style="font-style:italic; color: #505050"><{{#replace:"certitude" par <{{#replace:négation de l' "intuitif"|}}||nested=yes}}}}>|}}||nested=yes}}}}>" style="font-style:italic; color: #505050"><{{#replace:déprécier la <span id=""certitude" par <{{#replace:négation de l' "intuitif"|}}||nested=yes}}}}>" style="font-style:italic; color: #505050"><{{#replace:"certitude" par <{{#replace:négation de l' "intuitif"|}}||nested=yes}}}}>|}}||nested=yes}}}}>|}}||nested=yes}}}}> :
Ce ne sont ni les jugements démontrés, ni les démonstrations; mais les jugements conçus immédiatement dans l'intuition et fondés sur elle plutôt que sur toute démonstration, qui sont à la science ce que le soleil est à la planète : car toute la lumière vient d'eux, à partir de laquelle tous les autres, éclairés, éclairent à leur tour. Fonder la vérité de tels jugements premiers sur l'intuition de manière immédiate, élever de telles bases de la science sur la quantité insondable des choses réelles ; ceci est l'œuvre de la capacité de jugement qui consiste dans le pouvoir de transposer ce qui est connu intuitivement en conscience abstraite de manière juste et suffisante, et se fait donc l'intermédiaire entre l'entendement et la raison.
❞Hormis cela, la forme scientifique, c'est-à-dire la hiérarchisation de tout cas particulier sous un cas général et ainsi de suite en montant, implique que la vérité des quatre propositions est seulement fondée logiquement, plus précisément à travers la dépendance à d'autres propositions, donc à travers des déductions qui font en même temps démonstration. On ne doit cependant jamais oublier, toute cette forme n'est qu'un moyen de faciliter la connaissance, mais pas un moyen d'atteindre une plus grande certitude.
❞Les déductions sont certes totalement sûres dans la forme : mais prises isolément elles sont très incertaines à travers leur matière, les concepts ; car les sphères de ceux-ci ne sont souvent pas suffisamment bien déterminé.
❞Il souligne une <{{#replace:négation de l' "intuitif"|}}||nested=yes}}}}> dans la "vérité démontrée" :
Par conséquent l'évidence immédiate est largement à préférer à la vérité démontrée, et cette dernière n'est à utiliser que lorsque la première est hors de portée et non lorsqu'elle est plus ou moins proche par rapport à l'autre.
❞La <span id="dépréciation de la <span id=""certitude" par <{{#replace:négation de l' "intuitif"|}}||nested=yes}}}}>" style="font-style:italic; color: #505050"><{{#replace:"certitude" par <{{#replace:négation de l' "intuitif"|}}||nested=yes}}}}>|}}||nested=yes}}}}>" style="font-style:italic; color: #505050"><{{#replace:dépréciation de la <span id=""certitude" par <{{#replace:négation de l' "intuitif"|}}||nested=yes}}}}>" style="font-style:italic; color: #505050"><{{#replace:"certitude" par <{{#replace:négation de l' "intuitif"|}}||nested=yes}}}}>|}}||nested=yes}}}}>|}}||nested=yes}}}}> va jusqu'à établir que les "sophismes et paralogismes apparaissent plus facilement" qu'une "illusion directe et immédiate" :
Les Éléates avaient en premier découvert la différence, et même plus souvent la contradiction entre l'intuité, le phénomène, et le pensé, le noumène, et s'en étaient souvent servi pour leurs philosophèmes et aussi pour des sophismes. Plus tard les suivirent les Mégariques, les Dialectiques, les Sophistes, les Néo-académiciens et les Sceptiques ; ceux-ci prêtèrent attention à l'apparence, c'est-à-dire à l'illusion des sens, ou encore de l'entendement qui transforme les données en intuition et nous laisse souvent voir des choses dont la raison dénie avec certitude la réalité, par exemple l'épée cassée dans l'eau. On savait qu'on ne devait pas faire inconditionnellement confiance à l'intuition, et l'on conclut précipitamment que seule la pensée logique rationnelle fondait la vérité ; bien que Platon (dans les Parménides), les Mégariques, Pyrrhon et les Néo-académiciens montrèrent par des exemples (comme plus tard Sextus Empiricus) comment à l'opposé les déductions et les concepts induisaient en erreur, créaient même des paralogismes et des sophismes, qui apparaissaient beaucoup plus facilement et étaient beaucoup plus difficiles à résoudre que l'illusion de l'intuition sensorielle.
❞en rapportant à :
(...) parce que activité [de l'entendement] n'est ni réflexive ni discursive, mais plutôt directe et immédiate, la fausse cause se présente à nous en tant qu'objet intuité qui est justement la fausse illusion.
❞La <{{#replace:négation de l' "intuitif"|}}||nested=yes}}}}> soutient même une <span id="<span id=""arithmétique" <span id=""certaine" par <{{#replace:négation de l' "intuitif"|}}||nested=yes}}}}>" style="font-style:italic; color: #505050"><{{#replace:"certaine" par <{{#replace:négation de l' "intuitif"|}}||nested=yes}}}}>|}}||nested=yes}}}}> mais "intuitive"" style="font-style:italic; color: #505050"><{{#replace:"arithmétique" <span id=""certaine" par <{{#replace:négation de l' "intuitif"|}}||nested=yes}}}}>" style="font-style:italic; color: #505050"><{{#replace:"certaine" par <{{#replace:négation de l' "intuitif"|}}||nested=yes}}}}>|}}||nested=yes}}}}> mais "intuitive"|}}||nested=yes}}}}> :
Du reste il est remarquable que ces méthodes de démonstration ne soient appliquées qu'à la géométrie et non à l'arithmétique : de plus, dans cette dernière, on ne fait vraiment voir la vérité qu'à travers l'intuition qui ici consiste juste en des nombres. Comme l'intuition des nombres se fait seulement dans le temps et donc ne peut être représenté à travers aucun schéma sensoriel tel qu'une figure géométrique, la suspicion que l'intuition soit seulement empirique et donc sujette à l'illusion, s'envole, suspicion que seule l'art de la démonstration logique a pu amener en géométrie.
❞avant de se rétracter après tout :
Régression de la "représentation" vers l' "objet" via la "signification propre de la représentation"
Schopenhauer <span id="dé-<{{#replace:mutualise la "signification"|}}||nested=yes}}}}>" style="font-style:italic; color: #505050"><{{#replace:dé-<{{#replace:mutualise la "signification"|}}||nested=yes}}}}>|}}||nested=yes}}}}> :
Totalement tournés vers la représentation intuitive, nous allons tenter d'apprendre à connaître également son contenu, ses déterminations les plus proches et les formes avec lesquelles elle se présente à nous. En particulier, il nous sera donné l'occasion d'obtenir une information sur sa signification propre, sur sa signification qui autrement ne serait que ressentie, et grâce à laquelle ces images ne nous apparaissent pas aussi complètement étrangères et muettes qu'elles le devraient, mais nous parlent immédiatement, se comprennent et ont un intérêt qui mobilise tout notre être.
❞et aussi avec péjoration :
À supposer que les objets apparaissant sous cette forme ne soit pas des fantômes vides, mais qu'ils ont une signification : ils devraient signifier quelque chose, être l'expression de quelque chose qui ne serait pas comme elles à nouveau objet, représentation, un pré-existant seulement relatif à un sujet ; mais qui existerait indépendamment à une contrepartie qui soit sa condition essentielle et à la forme de cette contrepartie, donc qui ne serait justement pas une représentation mais une chose en soi.
❞tout en réaffirmant la <span id="<{{#replace:mutualisation de la "signification"|}}||nested=yes}}}}> par <{{#replace:opposition aux "philosophes"|}}||nested=yes}}}}>" style="font-style:italic; color: #505050"><{{#replace:<{{#replace:mutualisation de la "signification"|}}||nested=yes}}}}> par <{{#replace:opposition aux "philosophes"|}}||nested=yes}}}}>|}}||nested=yes}}}}> :
Or nous découvrons d'emblée que la philosophie est un monstre à plusieurs têtes dont chacune parle une langue différente. Certes, sur le point évoqué, la signification de la représentation intuitive, elle n'est pas totalement incohérente : car, à l'exception des sceptiques et des idéalistes, les autres sont, pour l'essentiel, relativement d'accord sur un objet qui serait sous-jacent à la représentation et serait différent de la représentation de tout son être et de son essence, et cependant, par cela même, lui serait semblable comme si l'un était l'œuf de l'autre. Mais cela ne nous aide en rien : car nous savons qu'un tel objet n'est pas à différencier de la représentation ; mais nous trouvons que les deux sont une seule et même chose, tout objet présupposant toujours et encore un sujet, et reste donc encore une représentation ; de la même façon que nous avons reconnu que l'être de l'objet appartient à la forme la plus générale de la représentation qui consiste justement en la séparation en objet et sujet.
❞Or l'<span id="<{{#replace:opposition aux "philosophes"|}}||nested=yes}}}}> devient un accord" style="font-style:italic; color: #505050"><{{#replace:<{{#replace:opposition aux "philosophes"|}}||nested=yes}}}}> devient un accord|}}||nested=yes}}}}> :
Nous voulons savoir la signification de ces représentations : nous demandons si ce monde est plus qu'une représentation ; auquel cas il devrait se présenter à nous comme un rêve sans essence, ou une image fantomatique qui ne mériterait pas notre attention ; ou bien si elle est quelque chose de différent, quelque chose à l'extérieur, et ce que cela pourrait bien être. Pour autant il est également certain que l'objet de notre enquête doit être de toute son essence complètement différent à la base de la représentation, et auquel les formes et lois de celle-ci doivent être complètement étrangères.
❞cette "signification" reflètant fidèlement l' "objet qui serait sous-jacent à la représentation et serait différent de la représentation de tout son être et de son essence" des "philosophes" critiqués plus haut par Schopenhauer.
Hypothèse de la "volonté" comme "essence intérieure"
La volonté est <{{#replace:"vraiment" assimilée au "corps"|}}||nested=yes}}}}> :
Chaque véritable acte de sa volonté est de suite et sans exception également un mouvement de son corps : il ne peut vraiment vouloir un acte sans percevoir en même temps qu'il apparaît comme mouvement du corps. L'acte de volonté et l'action du corps ne sont pas deux états différents connus objectivement que la chaîne de causalité relie, ils ne se tiennent pas dans une relation de cause à effet ; ils sont une seule et même chose, mais donnés de deux façons complètement différentes : une fois de manière totalement immédiate et une fois dans l'intuition pour l'entendement.
❞Chaque véritable, authentique acte de la volonté est de suite et sans exception également un mouvement apparent du corps : et par ailleurs, en accord avec cela, chaque action sur le corps est de suite et sans exception également une action sur la volonté : elle s'appelle en tant que telle douleur quand elle va à l'encontre de la volonté ; bien-être, plaisir quand elle va dans son sens.
❞Il nuance une <span id="<{{#replace:"vraie" assimilation au "corps"|}}||nested=yes}}}}> aux exceptions jugées péjorativement" style="font-style:italic; color: #505050"><{{#replace:<{{#replace:"vraie" assimilation au "corps"|}}||nested=yes}}}}> aux exceptions jugées péjorativement|}}||nested=yes}}}}> " style="font-style:italic; color: #505050"><{{#replace:<span id=""arithmétique" <span id=""certaine" par <{{#replace:négation de l' "intuitif"|}}||nested=yes}}}}>" style="font-style:italic; color: #505050"><{{#replace:"certaine" par <{{#replace:négation de l' "intuitif"|}}||nested=yes}}}}>|}}||nested=yes}}}}> mais "intuitive"" style="font-style:italic; color: #505050"><{{#replace:"arithmétique" <span id=""certaine" par <{{#replace:négation de l' "intuitif"|}}||nested=yes}}}}>" style="font-style:italic; color: #505050"><{{#replace:"certaine" par <{{#replace:négation de l' "intuitif"|}}||nested=yes}}}}>|}}||nested=yes}}}}> mais "intuitive"|}}||nested=yes}}}}> :
Du reste il est remarquable que ces méthodes de démonstration ne soient appliquées qu'à la géométrie et non à l'arithmétique : de plus, dans cette dernière, on ne fait vraiment voir la vérité qu'à travers l'intuition qui ici consiste juste en des nombres. Comme l'intuition des nombres se fait seulement dans le temps et donc ne peut être représenté à travers aucun schéma sensoriel tel qu'une figure géométrique, la suspicion que l'intuition soit seulement empirique et donc sujette à l'illusion, s'envole, suspicion que seule l'art de la démonstration logique a pu amener en géométrie.
❞avant de se rétracter après tout :
Régression de la "représentation" vers l' "objet" via la "signification propre de la représentation"
Schopenhauer <span id="dé-<{{#replace:mutualise la "signification"|}}||nested=yes}}}}>" style="font-style:italic; color: #505050"><{{#replace:dé-<{{#replace:mutualise la "signification"|}}||nested=yes}}}}>|}}||nested=yes}}}}> :
Totalement tournés vers la représentation intuitive, nous allons tenter d'apprendre à connaître également son contenu, ses déterminations les plus proches et les formes avec lesquelles elle se présente à nous. En particulier, il nous sera donné l'occasion d'obtenir une information sur sa signification propre, sur sa signification qui autrement ne serait que ressentie, et grâce à laquelle ces images ne nous apparaissent pas aussi complètement étrangères et muettes qu'elles le devraient, mais nous parlent immédiatement, se comprennent et ont un intérêt qui mobilise tout notre être.
❞et aussi avec péjoration :
À supposer que les objets apparaissant sous cette forme ne soit pas des fantômes vides, mais qu'ils ont une signification : ils devraient signifier quelque chose, être l'expression de quelque chose qui ne serait pas comme elles à nouveau objet, représentation, un pré-existant seulement relatif à un sujet ; mais qui existerait indépendamment à une contrepartie qui soit sa condition essentielle et à la forme de cette contrepartie, donc qui ne serait justement pas une représentation mais une chose en soi.
❞tout en réaffirmant la <span id="<{{#replace:mutualisation de la "signification"|}}||nested=yes}}}}> par <{{#replace:opposition aux "philosophes"|}}||nested=yes}}}}>" style="font-style:italic; color: #505050"><{{#replace:<{{#replace:mutualisation de la "signification"|}}||nested=yes}}}}> par <{{#replace:opposition aux "philosophes"|}}||nested=yes}}}}>|}}||nested=yes}}}}> :
Or nous découvrons d'emblée que la philosophie est un monstre à plusieurs têtes dont chacune parle une langue différente. Certes, sur le point évoqué, la signification de la représentation intuitive, elle n'est pas totalement incohérente : car, à l'exception des sceptiques et des idéalistes, les autres sont, pour l'essentiel, relativement d'accord sur un objet qui serait sous-jacent à la représentation et serait différent de la représentation de tout son être et de son essence, et cependant, par cela même, lui serait semblable comme si l'un était l'œuf de l'autre. Mais cela ne nous aide en rien : car nous savons qu'un tel objet n'est pas à différencier de la représentation ; mais nous trouvons que les deux sont une seule et même chose, tout objet présupposant toujours et encore un sujet, et reste donc encore une représentation ; de la même façon que nous avons reconnu que l'être de l'objet appartient à la forme la plus générale de la représentation qui consiste justement en la séparation en objet et sujet.
❞Or l'<span id="<{{#replace:opposition aux "philosophes"|}}||nested=yes}}}}> devient un accord" style="font-style:italic; color: #505050"><{{#replace:<{{#replace:opposition aux "philosophes"|}}||nested=yes}}}}> devient un accord|}}||nested=yes}}}}> :
Nous voulons savoir la signification de ces représentations : nous demandons si ce monde est plus qu'une représentation ; auquel cas il devrait se présenter à nous comme un rêve sans essence, ou une image fantomatique qui ne mériterait pas notre attention ; ou bien si elle est quelque chose de différent, quelque chose à l'extérieur, et ce que cela pourrait bien être. Pour autant il est également certain que l'objet de notre enquête doit être de toute son essence complètement différent à la base de la représentation, et auquel les formes et lois de celle-ci doivent être complètement étrangères.
❞cette "signification" reflètant fidèlement l' "objet qui serait sous-jacent à la représentation et serait différent de la représentation de tout son être et de son essence" des "philosophes" critiqués plus haut par Schopenhauer.
Hypothèse de la "volonté" comme "essence intérieure"
La volonté est <{{#replace:"vraiment" assimilée au "corps"|}}||nested=yes}}}}> :
Chaque véritable acte de sa volonté est de suite et sans exception également un mouvement de son corps : il ne peut vraiment vouloir un acte sans percevoir en même temps qu'il apparaît comme mouvement du corps. L'acte de volonté et l'action du corps ne sont pas deux états différents connus objectivement que la chaîne de causalité relie, ils ne se tiennent pas dans une relation de cause à effet ; ils sont une seule et même chose, mais donnés de deux façons complètement différentes : une fois de manière totalement immédiate et une fois dans l'intuition pour l'entendement.
❞Chaque véritable, authentique acte de la volonté est de suite et sans exception également un mouvement apparent du corps : et par ailleurs, en accord avec cela, chaque action sur le corps est de suite et sans exception également une action sur la volonté : elle s'appelle en tant que telle douleur quand elle va à l'encontre de la volonté ; bien-être, plaisir quand elle va dans son sens.
❞Il nuance une <span id="<{{#replace:"vraie" assimilation au "corps"|}}||nested=yes}}}}> aux exceptions jugées péjorativement" style="font-style:italic; color: #505050"><{{#replace:<{{#replace:"vraie" assimilation au "corps"|}}||nested=yes}}}}> aux exceptions jugées péjorativement|}}||nested=yes}}}}> |}}||nested=yes}}}}> :
Ce que l'on doit voir immédiatement comme juste des représentations et donc exclure de ce qui vient d'être dit, ce sont seulement quelques unes des impressions sur le corps, qui n'excitent pas la volonté et seulement à travers lesquelles le corps est objet immédiat de la connaissance, sachant qu'il est déjà objet médiat comme tout autre objet en tant qu'intuition dans l'entendement. Ce qui est entendu ici sont les affections des sens objectifs purs, la vue, l'ouïe et le toucher.
❞où l'on dénote une <{{#replace:coïncidence avec l' "immédiat" de l' "objet"|}}||nested=yes}}}}>.
Le sujet connaissant est individu à travers cette association particulière au corps qui, en dehors de celle-ci, n'est qu'une représentation comme toutes les autres. Mais l'association, à travers laquelle le sujet connaissant est individu, est de ce fait seulement entre lui et une seule de toutes ses représentations, et il est donc conscient de cette représentation singulière pas juste comme une représentation, mais aussi d'une toute autre façon, c'est-à-dire en tant que volonté. Mais quand il fait abstraction de cette association particulière, de cette connaissance double et totalement hétérogène de cette chose unique et dénommée, suite à quoi cette chose, le corps, est une représentation comme toutes les autres : l'individu connaissant doit, afin de s'orienter, soit supposer que le critère discriminant de cette représentation réside dans le fait que sa connaissance ne tient à cette double association qu'en relation à cette représentation-ci, que seulement dans cet objet intuitif ci se fait jour, de deux manières simultanées, la vision qu'on ne peut expliquer tout cela à travers une différence entre cet objet et tous les autres, mais seulement à travers une différence entre la relation de sa connaissance à cet objet-ci et sa relation à tous les autres ; soit il doit supposer que cet objet-ci est essentiellement différent de tous les autres, bien le seul parmi tous à être à la fois volonté et représentation, les autres étant au contraire juste représentation, c'est-à-dire juste des fantômes, son corps étant donc l'unique individu réel dans le monde, c'est-à-dire l'unique phénomène de la volonté et l'unique objet immédiat du sujet.
❞Donc Schopenhauer <span id="oublie la <span id="<{{#replace:"conscience" dite|}}||nested=yes}}}}> "immédiate"" style="font-style:italic; color: #505050"><{{#replace:<{{#replace:"conscience" dite|}}||nested=yes}}}}> "immédiate"|}}||nested=yes}}}}>" style="font-style:italic; color: #505050"><{{#replace:oublie la <span id="<{{#replace:"conscience" dite|}}||nested=yes}}}}> "immédiate"" style="font-style:italic; color: #505050"><{{#replace:<{{#replace:"conscience" dite|}}||nested=yes}}}}> "immédiate"|}}||nested=yes}}}}>|}}||nested=yes}}}}> qui représenterait la "relation de connaissance à l'objet". Il choisit tacitement la seconde alternative, celle du "corps" comme "seul objet à la fois volonté et représentation".
<{{#replace:La "volonté" comme "essence intérieure" est hypothésée|}}||nested=yes}}}}> :
Par conséquent, nous allons plus loin nous servir de cette connaissance devenue limpide, doublée, donnée de deux manières complètement hétérogènes, que nous avons de l'essence et de l'effection de notre propre corps, comme une clé de l'essence de chaque phénomène dans la nature, et nous allons juger tous les objets qui ne sont pas notre propre corps, et donc qui ne sont pas donnés doublement, mais donnés à notre conscience uniquement sous forme de représentation, justement d'après l'analogie de ce corps, et donc supposer que
❞Or un "corps seul objet à la fois volonté et représentation" contredit l' "analogie" qui veut que <{{#replace:"tous les objets qui ne sont pas notre propre corps" soient "comme ce corps"|}}||nested=yes}}}}> .
L' <{{#replace:"analogie de la volonté" via la "réalité"|}}||nested=yes}}}}> :
En dehors de la volonté et de la représentation, rien d'autre ne nous est guère connu, ni pensable. Quand nous voulons attribuer au monde des corps, qui ne se situe de manière immédiate que dans notre représentation, la réalité la plus grande que nous connaissions, nous leur donnons la réalité que possède, pour chacun, son propre corps : car il est à chacun ce qu'il y a de plus réel.
❞est en fait une <span id="<{{#replace:"analogie de la volonté" via la ["réalité"|}}||nested=yes}}}}> en tant que coïncidente à la "volonté"]" style="font-style:italic; color: #505050"><{{#replace:<{{#replace:"analogie de la volonté" via la ["réalité"|}}||nested=yes}}}}> en tant que coïncidente à la "volonté"]|}}||nested=yes}}}}> :
Mais quand nous analysons la réalité de ce corps et de ses actions, nous n'y découvrons, en dehors du fait qu'il est notre représentation, rien que la volonté : ainsi est conçue sa réalité même. Nous ne pouvons trouver ailleurs aucune autre réalité à attribuer au monde des corps. Donc si le monde des corps doit être quelque chose d'autre que juste une représentation, nous devons dire qu'elle est, en dehors de la représentation, donc en soi et proche de son essence la plus intérieure, ce que nous trouvons immédiatement en nous être la volonté.
❞Explications mutuellement contradictoires
La <{{#replace:"singularité" caractérise|}}||nested=yes}}}}> les "phénomènes" :
Maintenant qu'à travers cette considération la différence entre la force de la Nature et tous ses phénomènes est devenue claire ; que nous avons vu celle-là est la volonté elle-même à un certain degré de son objectivation ; mais que la pluralité ne touche que les phénomènes, à travers le temps et l'espace, et que la loi de causalité n'est rien d'autre que la détermination de leur position dans ceux-ci pour les phénomènes singuliers; (...)
❞Or l' "unité de la volonté" <span id="défait <{{#replace:la "singularité" caractéristique|}}||nested=yes}}}}>" style="font-style:italic; color: #505050"><{{#replace:défait <{{#replace:la "singularité" caractéristique|}}||nested=yes}}}}>|}}||nested=yes}}}}> :
Par ailleurs il ne faut pas négliger le fait que dans toutes les idées, c'est-à-dire dans toutes les forces de la Nature inorganique et dans toutes les formes de la Nature organique, c'est une seule et même volonté qui se révèle, c'est-à-dire se fond dans la forme de la représentation, dans l'objectité. Son unicité doit donc se laisser connaître à travers une parenté entre tous ses phénomènes. Maintenant, celle-ci se révèle dans les degrés supérieurs de son objectité, où tout le phénomène est plus claire, donc dans la flore et la faune, à travers l'analogie radicalement universelle de toutes les formes, l'archétype, qui se retrouve dans tous les phénomènes : celui-ci est donc devenu le principe maître du remarquable système zoologique venu des Français pendant ce siècle, et va être référé à la perfection dans l'anatomie comparée en tant qu'unité de plan, qu'uniformité de l'élément anatomique.
❞Ainsi quand il s'agit de séparer l'homme de l'animal, Schopenhauer conçoit le <span id="<{{#replace:groupe|}}||nested=yes}}}}> "non intuitif"" style="font-style:italic; color: #505050"><{{#replace:<{{#replace:groupe|}}||nested=yes}}}}> "non intuitif"|}}||nested=yes}}}}> comme "général" et non "phénoménologiquement singulier". Mais quand il s'agit d'<{{#replace:étayer la manifestation de l' "unité de la volonté"|}}||nested=yes}}}}> , il n'hésite pas à parler d'une "généralité" de "forme" qu'on "retrouve dans les phénomènes".
Inconséquence de la contradiction apportée par l'hypothèse
L'<span id="<{{#replace:hypothèse de la "volonté" comme "essence intérieure"|}}||nested=yes}}}}> est "contradictoire"" style="font-style:italic; color: #505050"><{{#replace:<{{#replace:hypothèse de la "volonté" comme "essence intérieure"|}}||nested=yes}}}}> est "contradictoire"|}}||nested=yes}}}}> :
On pourrait peut-être tenir pour incohérente notre présentation désormais achevée de ce que j'appelle le renoncement de la volonté, par rapport à l'analyse faite plus tôt de la nécessité qui caractérise aussi bien la motivation que chaque autre forme du principe de causalité, et par conséquent les motifs, comme toute cause, ne sont que des causes occasionnelles, sur lesquelles le caractère développe ici toute son essence et la révèle avec toute la nécessité d'une loi de la Nature, ce pour quoi nous avons là absolument réfuter la liberté en tant que liberum arbitrium indifferentiae. Loin de moi cependant de remettre cela en cause, je le rappelle. En vérité, la vérité à proprement parler, c'est-à-dire l'indépendance par rapport au principe de causalité, ne s'applique qu'à la volonté en tant que chose en soi, et pas à son phénomène, dont la forme essentielle est surtout le principe de causalité, l'élément de nécessité. Le seul cas isolé, où cette liberté peut aussi devenir visible immédiatement dans le phénomène, est celui où elle met fin à celui qui s'exprime dans le phénomène, et parce que néanmoins le pur phénomène, dans la mesure où il est un maillon de la chaîne de causalité, le corps survivant, continue de durer dans le temps, qui ne contient que des phénomènes, la volonté, qui se manifeste à travers ce phénomène, est alors en contradiction avec lui, du fait qu'elle renonce à ce qu'elle exprime.
❞Or elle est même soutenue par une "vision transperçante des idées" :
La clé de l'union des ces contradictions réside cependant dans le fait que l'état dans lequel le caractère est arraché au pouvoir du motif, ne vient pas immédiatement de la volonté, mais d'un type de connaissance modifié. Tant que la connaissance est enfermée dans le principio individuationis et suit absolument le principe de causalité, le pouvoir du motif est inébranlable : mais quand elle voit à travers le principio individuationis, que les idées, même l'essence de la chose en soi est connu immédiatement en tant que la même volonté qui est en tout, et qu'un apaisement de la volonté résulte de cette connaissance ; alors les motifs singuliers deviennent inefficients, car le type de connaissance qui leur correspond, éclipsé par un tout autre, est refoulé.
❞Les "idées" et la "volonté", en tant que "chose en soi" ou "essence intérieure", étant "non subjectives" :
Les idées ne sont conçues qu'à travers la contemplation pure décrite plus haut comme allant bien au-delà de l'objet, et l'essence du génie consiste justement dans la capacité renversante à une telle contemplation : celle-ci visant un oubli total de la personne propre et de ses associations, la génialité n'est autre que l'objectivité la plus parfaite, c'est-à-dire la direction objective de l'esprit par opposition la subjective qui s'appuie sur la personne propre, c'est-à-dire la volonté. Par conséquent, la génialité est la capacité de se tenir à l'intuition pure, de s'oublier dans l'intuition et de séparer la connaissance, qui à l'origine ne fait que servir la volonté, de cette servitude, c'est-à-dire laisser totalement de côté ses intérêts, sa volonté, ses buts, de s'arracher complètement à sa personnalité pendant un temps, afin de ne rester que sujet connaissant pur, les yeux clairs du monde ; en particulier de manière aussi soutenue et autant de prudence qu'il faut pour reproduire ce qu'on a conçu à travers un art réfléchi et consolider ce qui est volatile dans les phénomènes chancelants en pensées endurantes.
❞on les comparera à l' "absolutum", et leur "contemplation" à l' "entendement" ("vernehmen") de Hegel que Schopenhauer a parodié :
Faisant alors ton apparition, jouant le rôle d'un personnage sobre de paroles, fier, audacieux et important, d'un bond tu arriveras au but. « L'absolu, crieras-tu (et nous ferons chorus), « voilà qui doit être, au diable, sans quoi il n'existerait plus rien du tout ! » (Ici, tu frappes du poing sur la table.) « Vous demandez d'où cette chose pourrait bien venir ? Sotte question ! N'ai-je pas dit que c'était l'absolu ? — Ça marche, ma parole, ça marche ! Les Allemands sont habitués à accepter des mots en place des notions : nous les y dressons dès leur jeunesse ; voyez seulement les écrits de Hegel ; qu'est-ce, si ce n'est un tas de mots vides, creux, écœurants ? Et pourtant, quelle brillante carrière que celle de ce philosophe valet de ministre !
❞De plus, chère [preuve ontologique] amie et patronne, nous te seconderons encore par d'autres moyens ; tu sais que nous ne saurions vivre sans toi ! — Le vieux chicaneur de Kœnigsberg a critiqué la raison et lui a rogné les ailes ; — soit ! Eh bien, nous inventerons une nouvelle raison, dont encore personne n'avait jamais entendu parler jusque là, qui ne pense pas, mais qui a l'intuition immédiate, l'intuition des idées (un mot noble, créé pour mystifier), en chair et en os ; ou encore qui les entend, qui entend immédiatement ce que toi et les autres voulaient prouver d'abord ; ou bien, — chez ceux qui ne font que peu de concessions mais se contentent de peu — qui le devine.
❞